Sortie à Karlsruhe et Heidelberg

Les trois et quatre juillet je suis allé dans le Bade-Wurtemberg grâce au International Office de l’Université. Le prix déjà était très attractif; 20€, bus chambre dans une auberge de jeunesse, et petit déjeuner compris. Ces jours furent par contre pour moi, des enfers météorologiques, avec une moyenne de 36°C dans les deux villes, et de 24°C au plus profond de la nuit.

Nous commençâmes par Karlsruhe, après un gros 4h de routes, nous voici arrivé en ville. Dans le bus, nous avons reçu une carte, ainsi qu’une récapitulatif historique de la ville. Le plan est vraiment intéressant, la cité est semi-circulaire, en son centre, se trouve un château, duquel partent des avenues, qui se trouvent coupées plus loin par une, puis une seconde large avenue rectiligne. Le genre de plan qui promettait une ville majestueuse, imaginant déjà de superbes hôtels particuliers parcourant les avenues, et rivalisant de beauté. Il faut noter que de l’autre côté du château, là où le demi-cercle prend fin, s’étend une grande forêt, qui ajoute de la verdure à la cité.

Finalement, j’aurais du mal à avoir un avis objectif de ma visite de Karlsruhe, vu ce à quoi je m’attendais. Je fais abstraction des immenses chantiers qui recouvrent une partie de la ville d’un voile de poussières. De plus, je ne parvenait pas à supporter la chaleur, donc en me déplaçant, je ne cherchait rien d’autre que des coins d’ombre, trouvant par exemple que le meilleur endroit pour supporter ce temps était une église. Bizarrement, la température devait être équivalente à celle d’Algérie, et là bas, je supportais assez bien la chaleur intense du soleil.
Bref, hormis les travaux et le soleil, les avenues sont cernées par des immeubles de styles assez différents, et surtout différents de ce à quoi je pouvais escompter de cette ville qu’on me décrivait comme magnifique. Ce n’est pas autant qu’elle soit moche, au contraire, mais pas autant que prévu. Le centre-ville est différent, il y a plus de vieux bâtiments, des églises, une partie de la fac, de l’administration, pas mal de boutiques et de cafés qui étaient déjà plein en ce début d’après-midi brûlant.

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Le château aussi était magnifique, à côté de son aile gauche, se situe le fameux « BVG; Bundesverfassungsgericht », soit la cour constitutionnelle fédérale. Sur internet j’avais vu deux oeuvres modernes, sans savoir qu’elles se trouvaient à Karlsruhe, il s’agissait d’un pick up garé contre et sur le mur d’un édifice, et une maison flottante. C’était aussi sympa à voir. WP_20150703_20_16_50_ProWP_20150703_14_25_41_Pro

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Après ce tour du centre-ville sous la chaleur écrasante, nous avons poursuivi notre tour en bus, et avons pris de la hauteur, pour avoir une magnifique vue sur la ville. La ville s’étendait devant nous, au loin des champs, mais surtout de forêts, au milieu se trouvait une usine, avec une cheminée immensément haute, ou plus loin, des barres d’immeubles.

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Le lendemain matin nous sommes allé à Heidelberg, située à une petite heure de Karlsruhe. La vieille ville s’est établie le long du Neckar, dominée de part et d’autre de la rivière par des monts boisés. La vieille ville est également surmontée par son château, en ruines depuis des siècles, et laissé en l’état, ce qui donne un air poétique à la cité.

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Donc ce jour-là, il faisait encore plus chaud qu’à karlsruhe, et je cherchais toujours les coins à l’ombre, c’était plus simple que le centre regorgeait de ruelles étroites, cernées de jolies bâtisses. Comme la veille, le meilleur moyen d’échapper était de s’abriter dans une église! Mais ça valait vraiment le coup de visiter cette ville malgré la chaleur. Depuis le château, nous avions une vue à couper le souffle, on pouvait admirer toute la ville, et voir des forêts au loin, et encore des immenses cheminées d’usine. Pour monter au château en ruines, nous montâmes une longue rue bordées de grandes et vieilles maisons.

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WP_20150704_14_01_30_ProLe château surplombe la cité, est après avoir été détruit lors d’une guerre, je ne sais plus laquelle, mais en tout cas détruite par l’armée française; je crois. Bref, le château avait du être magnifique!  Et les ruines sont tout aussi charmantes, on essaye d’imaginer ce à quoi le château pu ressembler autrefois, pendant que l’on se prélasse au soleil, ou bien que l’on marche dans le grand parc entourant la demeure. L’ambiance qui se dégage de la ville me plaisait énormément, c’était calme, les gens arpentaient les rues et visitaient les diverses boutiques, à midi on entendait les cloches d’une des églises de la vieille ville retentir. Les rues étaient pour la plupart pavées, et presque tout le quartier était piéton. Autour d’une église, sur une place, se trouvaient divers marchands de souvenirs, je voulait tout acheter! J’adore ces petits objets qui                                             coûtent cher et qui servent à rien, mais qu’on trouve sympa                                                   d’acheter.
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Un petit retour! :)

Nous sommes fin juin, cela fait très longtemps que je n’ai pas pris le temps d’écrire. Me voici aujourd’hui ici, pour vous conter les quelques bricoles qui se sont passées depuis mon dernier article.

Commençons par dire que dans un mois, je rentre en France. Mon avenir l’an prochain est toujours incertain. Je voulais faire un master en communication à Louvain, j’ai fait le dossier et tout, j’avais encore un mois pour l’envoyer. C’est seulement à ce moment que j’ai appris que je devais leur fournir tous les documents que je leur avait fait parvenir par internet, en version papier, et ceux en double. Il leur faut mes notes de droit et de LEA, et ce, encore pire, avec des copies certifiées. Mes parents m’ont envoyé tous ces documents une première fois, il ne sont jamais arrivés, une seconde fois, et là je les ai enfin reçus. La fac, je leur ai demandé des attestations, bon, je les aie attendues trois semaines, c’est bon, j’ai tout, je peux envoyer mon dossier de candidature? Non! Il me faut encore faire certifier mes notes obtenues l’an dernier, et que j’ai prises avec moi ainsi que celles obtenues cette année.

Je vais bon en mairie, à Siegen, j’avais auparavant demandé à une amie commencer demander à faire certifier des documents, et qu’en principe même ceux venant de France pourraient être certifiés. Finalement, je m’y rends, après une longue attente, je peux enfin aller au guichet. Je montre mon relevé de notes, elle le regarde d’un bref coup d’œil. « Nous ne pouvons pas certifier cela ce n’est pas un document émis par une administration allemande. » Ce à quoi, je rétorque, « C’est un document de l’université de Siegen, c’est allemand, non? » « Ah oui! Mais ce n’est pas en Allemand, le document doit être rédigé en langue allemande, sinon, je ne peux pas le certifier. »

Voilà, il me manque donc ces précieux documents, j’ai eu beau vérifier, mon dossier doit être envoyé complet avant le premier juillet. J’espère avoir plus de chance avec Liège, ce qui devrait en principe aller.

Parlons d’autre chose;
Samedi, je suis allé à Münster, c’était une ville magnifique! Je suis parti le matin à 9h. Je fais un cours aparté sur le trajet, vu qu’à peine monté dans le train à SIegen, il s’est rempli directement de jeunes, avec de la bière, ils s’assirent et ouvrirent aussitôt leurs bouteilles. D’autres vinrent et s’installèrent dans le fond et mirent de la musique, ambiance boite de nuit! Le train parti, au fil des gares, le petit train d’à peine trois wagons se remplit de plus en plus d’individus accompagnés de leurs bouteilles de bière. Une petite demi-heure avant ma descente, certains allumèrent une cigarette. Le train dont l’odeur était un mélange exquis de relents de bière et de transpiration pris d’un coup la douce odeur d’un trait de fumée de cigarette. Arrivé à Hagen, pour notre changement de train, après avoir déjà réussi à s’extirper du train, nous pûmes enfin respirer de l’air! Le train suivant était quasi vide, et le voyage fut beaucoup plus agréable.

Grand place de Münster, dont je n'ai pas noté le nom

La gare en travaux, et les alentours assez peu attrayant, laissait présager peu de choses intéressantes. Cependant, au détour d’une rue, nous tombons sur un immense immeuble, moderne mais ayant un peu les traits d’un hôtel particulier. Il s’agissait simplement des quartiers de la police. La visite de la ville se poursuit, pour le moment, le ciel est couvert, mais il fait tout de même très chaud, et le petit homme du nord que je suis a toujours eu beaucoup de mal à la supporter, mais rien à dire, il fait beau, et il faut en profiter. WP_20150627_12_39_24_Pro

Je me suis encore une fois acheté quelques cartes postales pour ma collection! Il faisait de plus en plus chaud et j’avait l’impression de fondre au soleil, heureusement, Yacine savait qu’il y avait un joli lac à voir! Mais il ne savait pas où c’était, et voulait demander aux passants, trop timide, et n’aimant pas cela, j’ai préfère qu’on cherche nous même. Heureusement un plan nous indiquait le chemin à suivre, et le « Aasee » fut simple à trouver.

Quel bonheur d’arriver enfin dans ce parc, l’ombre des arbres, la fraîcheur de l’eau. Une brise qui vient nous caresser le dos. Dès que le vent montait, les gens remettaient leurs veste, quant à moi, je tournait le dos au vent, et le laissait me caresser et faire partir cette foutue chaleur qui m’incommode.

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Comme d’habitude, nous étions fatigué de notre tour, et après quelques magasins, nous rentrâmes. Le temps rafraîchissait petit à petit, le train était vide, le soleil brillait toujours aussi fort certes, mais ne nous cramait plus. Dans le second train vers Siegen nous revîmes également des passagers du matin, dont un homme d’une cinquantaine d’années, avec la tête de Ruquier, mais en plus gros. C’était perturbant.
Cette fin de semaine je m’en vais pour Karlsruhe et Heidelberg, je reviendrais vite pour raconter ce petit voyage. Mais aussi, pour conter ma journée à Maastricht du mois dernier.

H.N.L

La reprise

13 Avril, reprise des cours, je commence à 8h et finis à 20h, ça change du stage, où je commençais à 10h pour finir ma journée à 17h ! La journée commence donc à 8h par le cours de traduction française, c’est-à-dire, 8h30. Mais étant trop précautionneux, Yacine et moi avons pris le premier bus. Normalement, nous allions ensemble à ce cours avec un certain ami, que nous rencontrions à notre arrêt. Il avait pour habitude de descendre par les escaliers, on le voyait sortir par le balcon d’étage, avant de les emprunter. En principe, il arrivait une ou deux minutes avant que le bus arrive. Puis le bus arrivait, plein déjà, nous tentions de restés groupés, pour pouvoir se regarder en chiens de faïence. Il y avait ensuite le rituel en arrivant à la fac, nous allions à la cafétéria afin d’acheter de quoi boire. Un café pour moi, le matin j’en ‘buvrait’ des litres. Parfois aussi un p’tit truc à manger ! Ensuite, nous reprenions le chemin inverse pour aller dans notre bâtiment pour le cours de trad ! Ce cours est vraiment agréable, mais bon, dès qu’elle pose une question de grammaire et demande aux français de répondre, je me sens perdu, comme si je n’avais jamais fait de grammaire. Pas faux, j’en ai fait juste qu’en seconde, ça remonte à loin désormais, sept ans déjà. « Quel est le genre grammatical de y, dans la phrase ; j’y vais ? »…

Bref, c’était le premier cours du semestre, l’ami a beau n’être plus là, je m’attendais à la voir se précipiter deux minutes avant l’arrivée du bus pour arrivant, manquant de peu, de le louper. Mais non, il n’était pas là ! Normal, je suis juste con, parfois. Retourner en cours m’a fait du bien, j’ai revu des gens et des profs que je connaissais déjà. Après le français, Anglais. Je hais cette langue plus je la parle, cours de ‘prononciation and fluency’, il faut pas mal parler, aie aie ! Mais c’est une prof que je trouve sympathie, une des rares qui puisse faire atténuer mon désamour envers la langue qu’elle enseigne.

Directement après, espagnol. La salle est petite, et nous sommes tous autour d’une grande table, Hyeyoung y est déjà, on s’installe avec. Ce qui ne manquera pas de faire sourire la prof, qui nous a même appelé le trio. Mais, nous avons dû travailler en groupe, la prof a souhaité nous séparer. Finalement je me suis retrouvé avec une allemande et Han Yi, une amie chinoise qui étudiait à Cordoue. J’ai tout oublié, et le peu que j’arrive à parler c’est de l’espagnol avec de l’italien. Je me demande comment des gens peuvent oser me dire que l’allemand est dur est moche. J’étudie les deux, je peux comparer, pas eux. La conjugaison est aussi compliquée qu’en français. L’allemand c’est simple, même les verbes irréguliers le sont, puissent qu’ils ne résultent généralement qu’en d’assez simples changements vocaliques. Avec le temps j’arriverais à distinguer les deux langues, je l’espère.

L’après-midi, nous avons eu un cours, que Yacine et moi avons décidés d’arrêter dix minutes après à peine. L’intitulé était intéressant pourtant. C’était sur les variétés du français à travers le monde. Les étudiants semblaient plutôt réfractaires à notre présence, je ne m’étais jamais senti aussi mal à un cours. Il y en avait une qui essayait de nous contredire, elle soutenait par exemple qu’en Polynésie le français n’était pas la seule langue officielle, l’anglais le serait également. De plus, elle nous affirmait que ça ne faisait pas partie de la France. Bon elle a vérifié et s’est tue. La prof était allemande, elle a un accent, c’est pas grave, c’est pas moi qui vais la ramener sur ce sujet. J’ai juste jamais vu quelqu’un parler aussi lentement, elle donnait envie de dormir ! Elle est professeur docteur, donc je m’attendais à une français quasi parfait, mais elle faisait pas mal de fautes, et elle avait du mal à parler de façon fluide je trouvais, ça m’a surpris. Voilà, le cours d’après lui non plus nous l’avons arrêté. Cette fois-ci, à regret. C’était de l’anglais économique, mais le prof était très sympa, j’adore sa façon de parler et son accent. D’après Yacine il était australien, en fait il était allemand, ça nous a bien surpris. Le cours était vraiment simple, on a fait un examen blanc au début pour voir, j’avais réussi haut la main ! Cependant comme c’est la fac d’économie ici, et que nous sommes de celle de langues, elle n’accepte pas que nous passions l’examen, même si nous sommes étudiants Erasmus. C’est bien dommage !

Le mardi, j’ai les mêmes horaires, je commence avec de l’anglais, ça va, c’est plutôt intéressant. On parle des différentes formes de la langue en termes de vocabulaire, registre… selon un domaine bien particulier, le domaine juridique par exemple. Ensuite, vient le cours de néerlandais. Même prof, à peu près les mêmes personnes, mais plein que je ne connais pas, ça va comme cours, il faut juste que je me remette dans le bain, et que j’ai un dico d’allemand, car souvent le vocabulaire qui est assez spécifique disons, je ne le comprends ni en néerlandais, ni en allemand.

Mercredi est une journée fatigante; j’ai pas cours. Jeudi aussi, j’ai juste italien. Mais j’ai du mal à assimiler cette langue, sauf en cours d’espagnol, le seul endroit où j’arrive à m’en servir. « Qualque volta posso parlare in italiano, ma è più fqcile per me di scrivere, perch’è la cosa che amo supratutto! » Oui voilà, ça ne me sert pas trop, mais le cours est sympa.

Le vendredi est une journée tout aussi calme, et j’ai un cours que j’ai tout particulièrement, mais avec lequel j’ai du mal: Le japonais! Je trouve cette langue magnifique, j’arrive à lire les kanas, je connais une minuscule centaine de Kanjis. J’ai cependant du mal à retenir le vocabulaire, et à me servir de ce que j’apprends. Peut-être que si j’apprenais mes cours, je retiendrais, pour l’instant je sais faire des petites phrases, comme celle-ci; tous les matins je vais à l’université en bus. « 毎朝大学にバスで行きます。 » Je sais l’écrire avec les kanjis et tout, mais la dire c’est déjà plus dur. J’avais comme devoir d’écrire mon nom et prénom en Katakana, voici donc: レヴィ.フーストランド.ヌヴィーレ

Bon, la prochaine fois j’espère au moins avoir un truc intéressant à raconter 🙂

Dernier jour

Mon stage s’est terminé il y a de cela une semaine déjà et depuis lundi dernier, j’ai repris les cours. Après de si longues vacances, il est vrai que de me rendre à la fac me manquait atrocement. Bon pas vraiment, et mon stage me plaisait vraiment, si j’avais été payé, j’aurais aimé continuer à travailler dans la librairie. Lire la suite

Zürich

Vendredi, 21h12, après une longue journée de stage, le train RE9 à destination de Köln Hbf démarre avec deux minutes de retard. Mon périple vers Zurich a commencé. Je suis mêlé d’impatience, et d’une certaine appréhension, le tout, saupoudré d’une pincée de stress. Mince! J’ai versé tout le flacon! Arrivée prévue au pied de la majestueuse Dame Noire de Cologne, 22h36. Ô Miracle! Le train est à l’heure! Le bus qui nous conduira en Helvétie doit venir vers 23h40, et partir vers 55.  Lire la suite

Praktikum (De)

Die Semesterferien begannen, einige Freunde profitieren davon zum Reisen. Ein paar Freundinnen von mir sind nach Portugal geflogen, dann nach Spanien. Für andere Freunde schließt leider schon diese Abenteuer ab. Sie fahren nach ihrer Heimat zurück, sie werden in ihrer Uni weiter studieren. Jetzt fängt mein Praktikum an.

Quand il faut trier les commandes

Einsortierung der Abholfahrt

Bis jetzt besteht kein Problem, auch wenn meine Kenntnisse der deutschen Sprachen begrenzt sind. Meine Werktage sind eher gleich, selbe Arbeitszeiten; von 10U bis 17U. Zuerst öffnen wir die Türe des Geschäftes. Die Bücherwagen werden vor dem Schaufenster umgestellt.
Manchmal soll ich einfach Bücher ins Lager stellen, Kisten abzuholen. Ich muss ab und zu Kisten vom Lager entnehmen und Bücher häufiger im Kellergeschoss wegräumen. Dort befinden sich die interessantesten Abteilungen. Den Kunden soll ich auch helfen. Auch wenn ich sie manchmal beraten kann, antworte ich ihnen, meine Kolleginnen weiterfragen. Lire la suite

Praktikum (Frç)

Les Semesterferien ont débuté, nous sommes en vacances, certains en profitent pour voyager, des amies sont déjà allées au Portugal, puis en Espagne. Pour d’autres, l’aventure est malheureusement déjà, et bien trop tôt terminée. Ils vont rentrer chez eux et reprendre leurs cours normalement. Moi je commence mon stage à la librairie.

Quand il faut trier les commandes

Quand il faut trier les commandes

Hormis la barrière linguistique, je n’ai pas encore rencontré de véritable problème, je touche du bois. Mes journées sont plutôt bien cadrées, je commence à 10h, on ouvre les portes, on sort les présentoirs pour les installer contre la baie vitrée; après si la veille, j’ai pas reçu de tâche à accomplir, je fais mon tour et effectue mes tâches au gré de ce qu’on me demande de faire. Parfois, je dois simplement descendre des livres à l’entrepôt, aller chercher des caisses, etc. Désormais, il m’arrive de temps en temps de devoir prendre mon chariot de caisse à l’entrepôt et réassortir quelques rayons, surtout en sous-sol. C’est là que se trouvent les rayons qui m’intéressent le plus. Parfois des clients viennent me demander de l’aide, il m’arrive de parvenir à leur répondre, sinon comme cela arrive la plupart du temps, je les renvoie à mes collègues. Certains clients ont un accent assez fort, et j’ai vraiment du mal à les comprendre; en fait ils parlent allemand, avec leur dialecte, et en prononçant comme si c’était du néerlandais, mais avec leur accent. Lire la suite

Fin du semestre

Après un long moment d’absence, me voici de retour pour conter la reprise des cours début janvier, peu après mon déménagement. Les dernières semaines de cours se passèrent sous la neige. Deux semaines plus tard nous serions dans les examens finaux. Pour ceux dont j’ai déjà eu les résultats, ça s’est plutôt bien passé. Même à un examen d’anglais j’ai réussi à obtenir la moyenne. En espagnol aussi, mais ma rédaction ressemblait à de l’espagnol mélangé à d’autres langues diverses et variées. Une fois, après un examen, nous sommes allés attendre le bus à Hölderlinstraße, et après une bonne trentaine de minutes d’attente, ne voyant aucun bus, et des étudiants descendre, nous fîmes de même. J’ai failli dévaler la route à quelques reprises, mais tout s’est bien terminé, et arrivé en gare de Weidenau, nous avons pu prendre notre bus. Qui lui venait de rejoindre la fac en haut… Enfin, nous avons tout de même pu rentrer chez nous, et dormir. J’ai également eu un examen de traduction, la semaine d’après à la correction, j’ai eu droit a un cours de français. Je déteste la grammaire, c’est insupportable. Je me demande comme les allemands ont pu apprendre cette langue. Mais en même temps, je la trouve tellement jolie. Bref on s’en fout, et j’ai un peu oublié tout ce que j’ai fait pendant ce mois de janvier, ça va me revenir, mais une fois que mon article sera publié.

Ce qui est sûr, c’est que j’ai pu faire quelques sorties, depuis que je suis arrivé à Lohweg je n’avais pas encore eu le temps de sortir vraiment, fin janvier je suis donc allé dans l’ancienne capitale de la RFA. J’aime bien le trajet pour se rendre à Bonn, on prend le RE9 habituel, et on descend à Siegburg-Bonn. J’ai déjà visité Siegburg, c’est petit, mais il y plein de magasins, et un grand château sur une grosse butte, que l’on peut voir de loin quand on passe en train. De là, il faut prendre le Straßenbahn, pour arriver dans la gare centrale, plus ou moins quarante minutes plus tard. La ville en soi, n’est pas la plus belle que j’ai vue, mais elle a un vaste centre où les rues sont piétonnes. Et surtout, le clou de notre visite, un magasin HARIBO, j’aurais préféré aller dans leur usine, mais pour mon poids, valait mieux éviter.

Haribo Geschäft in Bonn

Haribo Geschäft in Bonn

Mon autre divertissement était les soirées karaoké, qu’on a commencé le soir même de mon emménagement à Lohweg. En fait, je regarde surtout les autres chanter, plus particulièrement Yacine et Weinon. Ce qui est bien, c’est que ça me fait découvrir des chansons plus ou moins bien, et d’en redécouvrir d’autres, il y a une jolie petite chanson japonaise qu’on chante à chaque fois tous en cœur, quand on y parvient. Dans tous les cas, c’est toujours sympa, et ça m’oblige à tenir ma chambre, que ça reste un endroit décent. Le premier soir, j’avais une bouteille de champagne, à peine ouverte, le sol avait déjà bu une p’tite coupe, et plus tard dans la soirée aussi d’ailleurs, enfin ça je l’ai déjà raconté dans un autre article, je crois, je ne suis pas sûr… Mes amis par contre, n’avaient pas encore goûté mon Saké; le jour où je leur en ai fait goûter, j’ai bien cru qu’un ou deux, y eût laissé la vie.

Sinon passons à la météo:

Mon "jardin" sous la neige

Mon « jardin » sous la neige

Le temps ça va, mais il fait froid; je peux expliquer cela par le fait que dehors il y a de la neige, et qu’on est en hiver. Il neige plus qu’à Dunkerque, plus souvent, et une plus grosse quantité, mais tout le monde s’en fout, pourtant il déjà en temps normal faire ces montées et descentes c’est pas simple, la neige en plus… Chez nous avec un centimètre on serait perdu, plus de bus, plus rien. D’ailleurs, c’est pour ça que le premier soir on a fait karaoké chez moi, on devait au départ aller au centre-ville, mais le bus ne venait pas, à cause de la neige, surtout du verglas, donc on est remonté chez moi. Problème, mes chaussures sont adaptées à la ville, mais du genre comme Dunkerque, du coup je glissais, tant bien que mal j’essayais de remonter vers mon immeuble, tandis que Weinon me poussait pour éviter que je glisse, et ne l’écrase aussitôt.

https://www.youtube.com/watch?v=co96maqU480

Le week-end également, il nous est arrivé de faire un tour par les bois, de Weidenau, et de longer la ville, jusque Siegen ZOB. Le pire est la montée qu’il faut faire et se retrouver les pieds entre neige et verglas, avec mes chaussures de Sch****. Mais c’est vraiment joli, par contre mon téléphone ne fait pas de photos aussi nettes que je le voudrais. 

HNL

De Bürbach à Lohweg

Comme préambule je vous souhaite à tous une joyeuse année 2015.

Cette semaine j’ai enfin déménagé, et donc quitté ces, disons le poliment, connards de mexicains. La nuit désormais il n’y a plus un bruit, hormis celui de mon frigo. Nous devions rendre la chambre le 31, donc il fallait partir au plus vite, le hic était que nous n’aurions notre nouvelle chambre que le 2 janvier, donc deux jours sans logement. Par chance, Weinon, nous a prêté sa chambre, et en deux jours, après 5 voyages, nous avons réussi a déplacer toutes nos affaires de Bürbach à chez Weinon. C’était exténuant, une première valise consacrée aux livres, ainsi qu’un sac avec des cours et des papiers, quelques fringues. Un second voyage pour des fringues encore une fois, Yacine lui, avait déjà pu vider sa chambre, il me restait encore à peu près tout! Mais bon, au moins je verrais plus mes chers voisins! Le bonheur! Plus de soirées interminables à attendre de pouvoir aller me coucher, d’ailleurs, maintenant j’ai du mal à me coucher avant minuit, j’ai pris cette mauvaise habitude. Bref, le 31 en fin d’après-midi les deux chambres étaient vidées, la mienne, surtout. ça faisait bizarre de voir ma chambre vide, j’ai pris des photos, au cas ou, étant donné que je devais rendre les clés, en les laissant sur mon lit, mais comme le Hausmeister n’avait pas de double, la porte était juste fermé, pas verrouillée.

Le soir du réveillon j’étais invité à une fête, mais d’ordinaire je ne fête pas nouvel an, et j’étais crevé après avoir transporté toutes mes affaires, je passerais la soirée dans le lit, avec mon ami ordinateur, et ma partie d’Europa Universalis IV. Yacine lui est allé à la soirée avec Ingrid, n’ayant pas de bus, ils durent dormir chez quelqu’un, j’étais bien content d’être tranquille chez moi, enfin chez Weinon, je verrais les autres plus tard, ça ira. Le lendemain serait également une journée de repos, enfin c’est ce que j’avais prévu.

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En fait, Ingrid nous a proposé d’aller au Tiergarten, avec Saulo, avec la neige c’est vraiment beau, et c’est juste à côté de Weidenau ZOB, on marche, on marche, on tombe sur une grande clairière où pas mal de monde se promène, avec leurs chiens, qui courent partout, sautant dans les flaques de neige fraîchement fondue. Plus loin, nous sommes au sommet d’une colline dénudée, avec une vue parfaite sur la ville, on peut même voir notre résidence, et sur la gauche la forêt nous fait le plaisir de nous ôter de notre vue l’université.

Notre chemin autour de la ville se poursuivit jusqu’à ce que l’on arrive à Siegen ZOB, avant de faire une pause chez Saulo.

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Le lendemain je recevais mes clés, et là, pouvait débuter le vrai déménagement, heureusement, Ingrid était là pour nous porter main forte! C’est pas loin, 10 mètres à pieds, mais la pente est forte. En fait, mon immeuble est plus haut, et son on regarde bien, le rez de chaussée de mon immeuble, correspond au troisième étage de l’immeuble d’Ingrid et de Weinon, avec toutes les affaires, c’est encore plus dur. Le lendemain il revenait, je pourrais lui rendre ses clés, en espérant que sa chambre ne souffre d’aucun séquelles suite à notre bref séjour. D’ailleurs, le soir même, nous avions prévu d’aller en centre-ville, pour aller dans un karaoké, il a neigé toute l’aprèm, si bien que le soir, les rues étaient impraticables, surtout la notre, et moi-même, je peinais à ne pas glisser. La soirée devait être annulée, que cela ne tienne, nous avons fais un mini karaoké dans ma nouvelle demeure! La soirée était meilleure que si elle eut lieu dans le café où nous devions nous rendre je crois bien. On a bu un peu, du saké, du champagne, que d’ailleurs mon sol adore, il en redemandait!

Voyage à Freiburg!

Après un réveil au café, il est temps de constater qu’en ce 26 décembre, seule la moitié des bus circulera aujourd’hui. Le bus de 6h45 passé, je n’ai pas le temps d’attendre le suivant, une heure plus tard. Nous nous hâtons, fin prêts, nous marchons gaiement vers Berliner Strasse, Les rues plongées dans l’obscurité sont rassurantes en fait, la ville est vide, pas un bruit, c’est tellement reposant ; je repense au jour de Noël, où bizarrement la cuisine fut habitée par une poignée de jolies filles noires qui écoutât toute l’après-midi jusque tard dans la nuit, des merdes musicales, notamment du rap français. Cela ne m’aurait pas dérangé si, la musique n’était pas trop forte, mais là ils faisaient exprès de faire hurler leurs merdes dans tout l’étage. D’ailleurs, bizarrement, parfois ils laissaient la porte ouverte, et si je passais pour la fermer, ils riaient tous aux éclats, encore plus fort que leur soit disant musique. En fait, il y a un noir dans notre étage, du Cameroun je crois, il est le seul noir de l’étage, et là, la cuisine était remplie de noirs qui étaient venus faire chier le monde, alors qu’ils ne vivent même pas ici. Je crains que les mexicains soient moins dérangeant qu’eux. Bref, le bus roule pour Freiburg, encore quelques arrêts entre deux, tels que Frankfurt ou Stuttgart. Mais par malheur, sans m’en rendre compte, j’ai perdu ma Chapka, celle que me tenait chaud lorsque ma petite tête était gelée, la protégeait de la pluie ; disparue en chemin, alors qu’elle était accrochée à mon bras, comme je le fais toujours, et je le sentais se balançait au rythme de mes pas. Peut-être voulait-elle me quitter, quoi qu’il en soit, je suis triste, bien que ça ne soit qu’un habit, j’y tenais, et la voilà perdue. J’en achèterai une nouvelle, qui j’espère restera avec moi pour longtemps !

Bref, le trajet n’est pas si long que ça grâce à l’ordinateur, je continue ma partie avec le Portugal. Le temps à Freiburg est maussade, mais que cela ne tienne, nous sommes de retour, et nous profiterons de la ville. L’hôtel n’est pas bien dur à trouver, il est mitoyen à la gare et résolument moderne. Nous voilà enregistrés, la chambre est sympa, si elle était au dernier étage ça aurait été génial pour la vue, mais le second nous sied tout de même. Il est temps de se balader, pas mal de monde flâne dans les ruelles pavées du vieux-centre, mais tous les magasins sont fermés. Après avoir cherché plus tard, le 26 décembre est férié en Allemagne, c’est le second jour de Noël. Nous gambadons dans les ruelles, le long des Bächle, nous explorons des quartiers que nous n’avons pas encore visités. Le soir, cependant nous avons mangé dans un restaurant italien, qui a désormais changé de nom, et les serveurs y sont d’une gentillesse…. Ils poussent un énorme soupir lorsque l’on demande pour payer. Bref, ensuite nous allons dans un Eiscafé, le Portofino, je prends un de mes deux parfums préférés, la noisette. À côté de nous un petit groupe de français, qui avait quelques difficultés à passer sa commande. La nuit est calme, aucun bruit, il fait vraiment beaucoup mieux vivre à côté d’une gare que dans notre foutue résidence ! Le lendemain nous avons rendu visite à notre famille d’accueil, et avons donc repris le tramway. Ce qui était bien, c’est qu’à l’hôtel on a droit à une carte de transport valable la durée de notre séjour ! Quel plaisir d’entendre à nouveau « Am Lindenwädle, Fahrrichtung Möglichkeiten Haslach und Rieselfeld…“.

L’après-midi, nous avons refait nos magasins préféré, et surtout des librairies en fait ! J’ai acheté 1984 en VO, avant un jour, je l’espère, pourvoir réussir à le lire en allemand. Il y avait tant de choses que j’aurai aimé acheter, mais bon, à la maison j’ai déjà pas mal de trucs que j’ai à déménager, on va éviter de trop acheter. Il est déjà temps de retourner à la maison, mais avant on va manger au Bolero, une de nos bonnes adresses, où ayant commandé deux Margarita, on nous sert deux cocktails, alors que nous nous attendions à déguster une pizza. Nous sommes dans un grand bus à deux étages, nous sommes dans notre coin bureau, installés confortablement, après avoir mis vingt minutes à comprendre que les prises étaient sous le siège. Le trajet me parut bien plus court qu’à l’aller, et arrivés à Francfort, le paysage était blanc, recouvert de neige. Et arrivés à Siegen, tout était blanc, les rues par contre, bien dégagées, heureusement pour nous, c’est ainsi que vint notre bus, et nous déposa dans notre formidable résidence ou je pourrais enfin réussir à ne pas dormir.